Paris aujourd’hui Paris a une longue histoire, mais il semble parfois qu’il ait véçu plus d’histoire au cours des vingt dernières années que pendant les vingt siècles précédents. Entout cas, ses transformations ont été plus tangibles. Paris a changé plus pronfondément et plus rapidement que presque toutes les atures grandes cités, même Los Angèles où, pourtant, le changement frénétique est considéré comme un mode de vie. Pour l’immense majorité de ses habitants, plongé dans la vie quotidienne, Paris est une nouvelle ville : active et parfois rude. Pour beaucoup de gens , la vie quodidienne a pris un caractère agaçant et même pénible. Paris est la capitale mondiale de la nostalegie et du romanesque, mais les réserves de nostalgie de Paris n’apprtienent pas aux seuls Parisiennes. D’autre gens, partout dans le monde, la revendiquent aussi. Nous autres étrangers, nous disons aussi : c’est notre ville. Pour nous, c’est facile. Nous n’y habitons pas. Nous ne vivons pas le quotidien de Paris. On a préservé et dans certains cas restauré avec élégance et magnificence le Paris de la mémoire et de la contemplation vers lequel nous pouvons revenir pour y recharger notre imagination. Pour les Parisiens, la situation est plus complexe. Ils vivent, eux, dans la tension : la ville a chargé plus vite que les hommes. Le Grand Paris, le vrais Paris, est une superville de quelque dix millions d’habitatants dont les quatre cinquièmes vivent en banlieue. C’est une ville plus neuve. Plus de la moitié des logements ont été construits de gens sont arrivé depuis la guerre et ont été logés, dans la hâte, en banlieue. En fait, la pollution de Paris, à l’intéreur du périphérique, a diminué en nombre, et comme nous le verrons, chargé en qualité. Environ un million de Parisiens viennent chaque jour de leur domicile de banlieue pour travailler dans le centre.Enmoyenne, ils perdent plus de temps en déplacements que les citoyens de Los Angèles. Et ils sont plus nombreux à subir ce rythme. Les Parisiens travaillent : le pourcentage de gemmes qui, à Paris, ont un métier dépasse d’un tiers la moyenne nationale française. Les changements dans le lieu d’habitation et les changements dans le type de travail sont à l’origine de la sérégation croissante qui marque qinsi le nouveau Paris ; sérégation de classe ; sérégation raciale ; sérégation des générations. Plus que le charme singulier des vieilles maisons, c’est le riche mélange socile, le voisinage de toutes sortes de gens et d’activité dans une étroite proximité qui définissait le vieux Paris, le Paris idéal et romanesque et dans une certaine mesure clui de la réalité. Cela fait un moment qu’on parle de manhatannisation. Certains quartiers sont déserté la nuit, d’autres le jour. Hyperconcentration d’activités spécialisées au centre et congestion ; morne désrt des banlieues-dortoirs. Des secreurs entiers, comme le quartier Latin, qui avait une personnalité marquée,deviennt de plus en lus, le vendredi et le samedi soir, des lieux de rencontre, de loisirs, avec snacks et cinémas, por les jeunes des banlieues. Les stuctures sociales s’effondrent. Personne n’appartient à un univers donné. Les effets cumulatifs de cette serégations de plus en plus poussée appauvrissent la vie de chacun, défont la ville perd sn urbanité. Paris n’est pas la capitale mondiale de l’art, malgré le grandiose Centre Pompidou, ni celle des affaires internationales, malgré la Défense. Mais aucune ville n’a droi à ce titre. Ni Nez York ni Los Angèles, et même pas Londres. Encore moins Tokyo ou Francfort. Aucune cité ne jouera jamais plus ce rôle et sans doute est-ce préférable. Mais Paris est au premier ran dans ces domaines et dans bien d’autres. Paris demeure la plus agréable des cité géantes. 本文来源:https://www.wddqw.com/doc/bd428e66e75c3b3567ec102de2bd960590c6d908.html